Les auteurs du phénomène de l’expropriation arbitraire continuent de dicter leur loi dans les coins reculés. Outre le cas de Tchatchou une localité de la commune de Tchaourou, ce sont les populations de Komkoma Nord à Parakou qui pleurent leurs domaines frauduleusement à eux arrachés. Ils ont tapé à la porte de la Section Départemantale du Borgou de l’Organisation pour la Défense des Droits de l’Homme et des Peuples( ODHP) pour avoir gain de cause. Une situation qui devient récurrente et qui indigne Guillaume Odoh. L’autorité de la section Borgou de l’ODHP a saisi les autorités compétentes pour que solution soit trouvée à ce phénomène.
Lisez ici l’Information qu’il apporte à l’attention de la presse
Depuis la publication des résultats des enquêtes de l’ODHP le 21 mars 2022, titrée « halte à la dépossession et le renvoi des cultivateurs et éleveurs de leurs domaines d’exploitation à Tchatchou », les autorités communales et départementales ne font rien pour faire cesser le phénomène d’expropriation arbitraires contre les populations concernées et leur restituer leurs terres.
Les victimes d’expropriation en masse de leurs terres continuent de frapper à la porte de l’ODHP pour les aider à porter leur voix devant les autorités compétentes. Parmi ces victimes, il y a le cas des victimes de la zone de KOMKOMA Nord dans la Commune de Parakou qui retient particulièrement l’attention de l’ODHP.
En effet, selon les informations reçues de part et d’autre des victimes et les enquêtes menées sur le terrain, l’ODHP a fait un constat général que le réseau d’expropriation des domaines provient en majorité de la complicité de certains membres fars des commissions de l’Etat (Comité de lotissement, la Section Villageoise de la Gestion du Foncier). Vue l’ampleur des expropriations des terres dans le département du Borgou, l’ODHP est obligée d’écrire au préfet (N° d’enregistrement 1884/SA) en espérant que cette fois ci les populations concernées seront entendues avec leurs terres restituées et les auteurs d’expropriation arbitraire seront sanctionnés à la hauteur de leur forfait.
Fait à parakou, le 26 juillet 2022.
Président
ODOH A. Guillaume
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