Sous l’autorité du Ministère des Enseignements Secondaires, Techniques et de la Formation Professionnelle du Bénin, portant le numéro 2396/MESTFP/DC/SGM/DPAF/SGRHTE/DPRF/SA, l’Organisation Internationale de la Francophonie (l’OIF) a lancé un appel à candidatures pour le recrutement de la 3ème promotion d’enseignant(e)s volontaires au Rwanda pour l’année 2025. Ce projet vise essentiellement à renforcer la qualité de l’enseignement de la langue française et à créer un environnement francophone dynamique et innovant. Les aspirants peuvent postuler et doivent joindre leur CV, une lettre de motivation, les copies des diplômes ainsi que les attestations d’emploi, tous les documents devant être rédigés en français. La clôture est prévue pour le 30 septembre 2024.
Cependant, les Béninois semblent être méfiants face à cette opportunité car comme le dit Victor Hugo : « Toute idée divine ou humaine qui prend le passé pour racine a pour feuillage l’avenir ». Face à ce doute, ces derniers demandent une protection de l’État afin que l’issue ne soit pas la même qu’auparavant. En effet, « depuis 1960, le Bénin a toujours envoyé plusieurs contingents d’enseignants à l’étranger mais aucun d’entre eux n’a connu le succès et sont revenus les mains vides. Le gouvernement souhaite promouvoir le Bénin à l’étranger mais les responsables du secteur de l’enseignement doivent préparer cette aventure en collaboration avec les aspirants pour un suivi de carrière sécurisé », a déclaré le professeur Thierry Dovonou, secrétaire général du Synappec Bénin.
Il faut noter que ce projet a été initié en 2020 par la Secrétaire générale de la Francophonie et a déjà permis de déployer des enseignants volontaires de plus de 20 pays au Rwanda, au Ghana et au Seychelles.
Christian OTCHO (Stg)
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