Lancé par l’agence nationale d’identification des personnes (Anip), l’opération d’enrôlement et de vérification de données biométriques pouvant permettre la constitution de la liste électorale informatisée se déroule avec fortunes diverses. D’un arrondissement à un autre à Parakou, l’opération connait de moment difficile.
Les citoyens vivent un fait nouveau et très particulier qui, selon eux, est à l’origine de la lenteur dans l’opération d’enrôlement. Selon Ayouba, Zoulkanéri et Issifou des citoyens rencontré dans le premier arrondissement, « les agents chargés de l’opération prennent du temps à discuter de tout et de rien entre eux et font perdre le temps aux citoyens. Et c’est très déplorable » affirment ceux-ci.Mais ce n’est pas le même cas dans le deuxième arrondissement.
Selon Rodolphe et Salim, c’est un fait nouveau, un calvaire qui ne dit pas son nom qui s’observe dans l’arrondissement du CA Adamou Sylla. « Vous allez pour vous faire enregistrer et vous faites trois jours sans suite. » disaient-ils. Mais ce n’est pas le pire. Il a été découvert des supposés facilitateurs dans l’enceinte de l’arrondissement selon les propos de ces citoyens. « Vous allez sur les lieux, des individus vous approchent et vous dirent qu’il y a trop de fil d’attente mais qu’ils peuvent vous aider et en contrepartie vous leur payez une somme de 2000f » témoignent ces deux victimes qui se sont refusés de tomber dans cette arnaque.
Une scène qui interpelle l’autorité de l’Anip, les responsables des partis politiques de la mouvance comme de l’opposition. L’opération d’enrôlement qui devrait être gratuite profite à des individus sans foi ni loi qui s’enrichissent sur le dos des citoyens. Une situation à laquelle il va falloir trouver rapidement de solution.
Alfred ADJOMAGBOSSOU
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