Le mercredi 03 Août 2022, un nouveau vent soufflera sur le noble Art Béninois. La fédération béninoise de boxe va tenir son assemblée générale élective. Révélant à travers un court moment d’intérim, Pierre Hinvi s’est porté candidat au poste de Président afin de continuer l’œuvre qu’il a réussi à entamer grâce à l’effort commun des membres de son équipe. Après plusieurs projets tels que la dotation de la fédération d’un siège, la création de l’infirmerie de la FéBé-Boxe, le projet la boxe à l’école qui permet aux enfants de pratiquer le noble art, l’élaboration et la mise à disposition d’un document boussole pour la planification raisonnable des actions de la fédération, l’organisation rotative du championnat national amateur et bien d’autres projets. Tout ça en seulement 12mois de gestion. Et ce n’est pas tout. L’homme a encore d’ambitieux rêves pour la fédération. Lesquels il décrit à travers cet entretien exclusif.
Bonjour Mr Pierre Léonard Hinvi, qu’est-ce qui motive votre candidature au poste de Président de la fédération béninoise de boxe ?
Pierre Hinvi : Bonjour cher ami journaliste, je vous remercie pour tout ce que vous faites pour le sport en général et au Noble Art en particulier. Je crois à priori que si j’ai décidé d’être candidat c’est que j’ai voulu continuer, disons par travailler avec les amis, les présidents de clubs, les membres de mon comité exécutif sortant sur le chantier que nous avons déjà lancé. Vous savez avec moi que nous sommes venu à la tête de cette fédération il y a environs douze (12) mois et que nous avons hérité d’un bafond que nous avons mis du temps pour remblayer. Maintenant, nous étions entrain de faire une fondation qui n’est pas terminée. Il faut que nous réussissions cette fondation là et avant éventuellement d’abandonner ce chantier à qui veut venir. On doit réussir cette fondation de plusieurs étages et laisser d’autres personnes venir faire la juxtaposition des briques. Mais si on ne fait pas une bonne fondation, si on ne finit pas la fondation et qu’on laisse la maison, nous risquons de constater que nous avons perdu tout notre temps. Voilà ce pourquoi je me suis dit, qu’il vaut mieux que je postule au poste de président, supprimer le mot intérimaire pour prendre réellement les commandes de cette discipline.
Parlez nous un peu de vive voix de ce qui a été déjà fait qui mérite que la dynamique continue !
Vous êtes d’accord avec moi que pratiquement nous avons pris certaines dispositions déjà au niveau du plan stratégique quinquennal de développement et de promotion de la boxe au Bénin. Ce joyau qui s’articule autour de quatre (04) programmes. Nous avons notamment le programme d’appui institutionnel et le programme JOJ (Jeu Olympique de la Jeunesse), le programme d’appui technique et le programme d’animation sportive. Vous êtes d’accord avec moi que si nous abandonnons de si tôt, on ne pourra pas continuer tout ce que nous avions déjà commencé. Regardez, nous travaillons déjà sur les deux premiers programmes, j’ai nommé le programme d’appui institutionnel et le programme JOJ. Prenant le programme d’appui institutionnel, nous avons aujourd’hui fait de manière à ce que la fédération soit doter d’un siège. Nous avons un siège en bonne et due forme aujourd’hui qui est la vitrine de la fédération béninoise de boxe et à commencer par être lavé définitivement. Nous sommes désormais une institution, parce que nous avons des numéros de téléphone où n’importe qui peut appeler depuis Londres, New York, et depuis les quatres coins du monde on peut appeler ces deux numéros pour parler avec un secrétaire ou une secrétaire pour déposer un message, déposer des courriers, recevoir les réponses de ces courriers. Nous avons une grande salle que les boxeurs peuvent utiliser même si pratiquement les boxing clubs ont programmés des réunions pourquoi pas faire des assemblées générales là sous couvert de la fédération béninoise de boxe. Donc, nous avons réussi ce pari là et et nous avons fait beaucoup d’autres choses qu’on peut toucher du doigt et c’est formidable.
La continuité que vous souhaitez propose quoi aux délégués ?
Je crois que nous devons continuer sur cette lancée là en dotant les ligues départementales aussi de leurs sièges. Leurs sièges qui seront équipés, leurs sièges qui auront de secrétariat permanent comme au niveau de la fédération. Et leurs sièges qui pratiquement seront situés au bord de grandes voies, de traverser de leurs chefs lieu qui laisseront apparaître la boxe beaucoup plus visible où on peut lire sur des enseignes ligue départementale de la boxe du Zou, ligue départementale de la boxe de l’Ouémé, ligue départementale de Borgou- Alibori etc. Il faut qu’on arrive à ce niveau. Et l’autre chose, si la chance me souris, je dois pouvoir rapidement aller encore une fois en assemblée générale de toilettage et d’adoption de nouveaux textes pour me permettre d’installer rapide la ligue de la boxe professionnelle. Histoire de permettre de cette séparation là des boxeurs amateurs d’avec les boxeurs professionnels et permettre alors à la fédération à travers la ligue professionnelle d’avoir un championnat en bonne et due forme qui va regrouper uniquement les boxeurs professionnels à part et pendant que la fédération sera entrain d’organiser ces championnats au niveau amateurs et au niveau des jeunes, au niveau des femmes et au niveau bientôt certainement des écoles et autres collèges. Donc nous devons arriver à faire tout ceci et mettre en place une autre commission qui va réfléchir et élaborer le statut du boxeur amateur, le statut du boxeur professionnel, le statut du manager, le statut du mach maker, le statut du juge arbitre, le statut du monteur de Ring etc…. parce que il faut un quadrillage désormais pour empêcher que l’on devienne boxeur professionnel ou bien l’on s’autoproclame boxeur professionnel au lieu d’observer un certains nombre de combats au niveau amateur. On a constaté que les boxeurs sont pressés et ils sautent les étapes ; ils se retrouvent en position professionnel. Mais à des moments donnés, ça dépend même pas des boxeurs. Ça dépend ou des managers ou des match makers qui vont chercher de jeunes plus juristes de 15 ans, de 16 ans, de 17 ans qui ne sont même pas encore néoprofessionnels et on les amène et on les livre aux professionnels qui les gays et eux ils empochent les sous. Tout simplement parce que là aussi, il faut qu’il y ait des limites. Là aussi, il faut qu’il y ait des règlements qui limitent les comportements de ces match makers, de ces managers, de ces promoteurs qui sont sans statut aujourd’hui qui n’arrivent pas à véritablement se faire former pour connaître leurs droits et leurs devoirs. Nous devons rapidement régler cette situation là afin de permettre au comité exécutif de la fédération béninoise de boxe de contrôler plus aisément les Galas, les championnats, les ceintures, les médailles et autres. Donc voilà un peu ce que nous allons faire sur le plan de programme d’appui institutionnel. Mais, parlant du programme JOJ. Vous savez que nous avons déjà commencer par mettre au vert des jeunes boxeurs de moins de 13 ans déscolarisés. Ce que nous avions appelé graines olympiques. Nous allons continuer dans ce sens là. Ces enfants la doivent travailler quatre 04 ans durant dans les congés et pendant les vacances, il faut que la mise au vert des vacances soit organisée très rapidement avant que le mois d’août ne se termine. Vous savez que nous sommes en accord avec la fédération sœur de la France qui nous avait proposé un formateur et qui est très très pris actuellement en France, je vais nommé Pascal Konti qui pratiquement a été retenu par la France et qui est entrain de former leur boxeur dans le cadre des jeux olympiques de 2024. D’ailleurs, il est entrain de se battre pour trouver une ouverture, histoire de voler à notre secours et ce soit courant là deuxième moitié d’août. Il faut que nous schématisions déjà ça. Il faut que nous nous organisions dans notre programme pour le recevoir parce que c’est les béninois eux-même qui ont encadrés les jeunes pendant les congés de détente et les congés de Pâques. Et cette fois ci je souhaite que ce français là revienne pour qu’il outille encore une fois les encadreurs qui sont à l’université qui travaillent avec les enfants, qui travaillent avec les étudiants de l’injeps qui ont choisi la spécialité boxe. Voilà un peu ce que nous allons continuer par faire au niveau du programme JOJ, préparer déjà un système de détection de nouveaux jeunes, parce que l’objectif pour nous ce n’est pas seulement le Sénégal 2026, c’est aussi Los Angeles 2028 et Brisbane 2032. Donc nous devons tous préparer. Il faut que ces jeunes là, quand ils auront 15 ans, 16 ans qu’il y ait commencé toujours à l’âge de 13 ans. Pour cela, nous devons évoluer de forte belle manière. Les deux autres programmes, le programme d’appui technique nous allons enclencher avec, qu’on le veuille ou non, parce que déjà je dois tirer coup de chapeau au ministre même s’il semble qu’il nous a oublié un peu il faut que nous gagnions cette bataille là. Histoire de pouvoir retourner le voir et réclamer les six rings qu’il nous a promis que nous devions placer dans les six anciens départements parce que ce ministre là a un programme noble. Le jour qu’il nous a reçu et a voulu que nous fassions de manière à ce que nous allons de boxeurs de haut niveau et que nous lui avions expliqué que c’est seulement l’Atlantique qui pratiquement détient le Ring que les autres départements ou dans les autres départements plus précisément les boxeurs s’entraîne à même le sol, Ils font leur programme éliminatoires à même le sol et qui n’arrivent pas à se tenir bon sur le ring une fois qualifié pour venir au niveau national. Il va falloir que nous ayons de Ring dans tous les départements pour permettre à ces enfants de connaître cet outil, de connaître ce terrain de jeu dès leurs bas âges. C’est une manière de démocratiser les choses au niveau de la boxe. Je lui tire un coup de chapeau je veux nommé au ministre Homeky. Et voulait tirer aussi un coup de chapeau à un homme le numéro 2 de ce pays je veux nommé le président de l’Assemblée Mr Vlavonou qui lors de la phase finale du championnat 2021 nous a assisté financièrement, moralement, techniquement et qui a promis à travers son premier questeur, organiser avec nous un téléthon, histoire que nous puissions acquérir autres rings que les six 06 promis par le ministre des sports. Donc, si on peu arriver à avoir une douzaine de rings, il ne s’agira pas que donc des anciens départements. Il s’agira plutôt des nouveaux départements, les chefs lieux des 12 départements. Alors, nous allons revoir en tout cas notre calendrier qui nous oblige à circuler avec l’actuel ring un peu partout. On aura l’occasion de ne plus bouger avec les rings et d’organiser un championnat à l’image de ce qui se passe au niveau du football où on joue en aller retour. Tout les weekend on peut finir par avoir un planning comme ça si Dieu nous prête vie. Voilà un peu ce que nous pensons faire de ce programme d’appui technique. N’oublions pas qu’il va falloir équiper aussi les clubs en équipement. On doit les équiper, je veux dire en gans et en shorts, en maillots, en paires de chaussures propices à la boxe parce que, c’est des enfants qui sont souvent mal chaussés et qui ne retrouvent pas leur équilibre parce que c’est des chaussures crêpes qui sont très achetées un peu partout chez les l’octambuls qui circulent dans toutes les rues la nuit et qui vendent de n’importe quoi parce que la nuit, tout les chats sont gris et c’est le lendemain tu constates que ce que tu as acheté n’avais pas cette beauté de nuit. Nous devons faire de manière à ce que nous puissions avoir des trucs de qualité aux enfants, aux boxeurs etc. Je peux dire que le programme d’animation sportive à ce niveau, nous allons faire de manière à ce que à part les compétitions statutaires prévues par les textes de la fédération qu’il y ait autres compétitions. Je veux dire par exemple, la ceinture du ministre, la ceinture du maire, la ceinture du Président de la République qui elle sera une ceinture à l’image de l’Ufoa qui continue de garder le nom de Gnassingbé Eyadéma jusqu’aujourd’hui. Je crois qu’il faut avoir ça au niveau de notre discipline et que cette ceinture là porte le nom de notre cher président Patrice Guillaume Athanase Talon qui a fait de ce pays depuis 7 ans, un pays qui s’embellit tous les jours qui passent. Il faudrait que nous essayons d’immortaliser ce nom là à travers cette ceinture. Vous voyez, il aura la ceinture du maire. Nous avons pensé au fait, commencé par Cotonou. Et commencer par Cotonou, c’est faire du ring dans les 13 arrondissement de Cotonou. Voyez vous, faire des combats dans les 13 arrondissement, ceci va nous permettre en même temps de trouver de la matière au boxeurs qui soient amateurs ou qui soient professionnels et profiter d’arrondissement par arrondissement pour enregistrer les nouveaux boxeurs dans tous les départements. On va commencer par les mairies à statut particulier, on va tomber dans les mairies à statut intermédiaire et j’en passe. Voyez vous, qui sait dans quel département, dans quel arrondissement se trouve le nouveau Sowêto, j’en sais rien. Nous travaillons dans ce sens, histoire d’aller mettre la main sur les talents, sur les jeunes qui sont nés avec la chose. À ce niveau, nous devons lancer officiellement au niveau des écoles primaires la boxe éducative d’assaut qui est une discipline dans la boxe où on ne se frappe pas, où techniquement parlant tu tournes, tu trottines et que tu trouves l’ouverture au lieu de taper le visage de la personne, au lieu de toucher à la bouche aux oreilles de la personne ; non, tu te retiens et tu peux pousser un cris << yaaa>>. Et là, on constate tout simplement que tu as eu l’ouverture et les arbitres du ring peuvent te noter. Les juges arbitre peuvent te noter par rapport au nombre de points que tu peux gagner sur cette action. Donc je crois que quand nous allons toucher à ces quatres programmes d’ici un deux ans, vous verrez un nouveau visage de la boxe béninoise. Vous verrez une nouvelle génération de la boxe béninoise. Vous allez constater que si nous sortons de notre pays, on va toujours réunir avec la gloire, avec des joies, avec des médailles, avec de ceintures. Voilà la réalité. Ne l’oubliez pas que nous avons des boxeurs talentueux qui peut être c’est l’âge qui les empêche d’aller encore sur le ring. Nous allons organiser des formations diplômates pour que parmi eux il y ait des gens qui soient former pour devenir des arbitres, des gens qui soient former pour devenir entraîneurs professionnels, des gens soient former pour devenir entraîneurs amateurs et d’autres qui pratiquement vont apprendre à monter et à démonter les rings de manière à ce que ils puissent vivre un peu de leurs arts avant de quitter cette terre. Voilà un peu ce que je peux dire de la suite du programme si avantageux. Dieu m’accorde la victoire le 03 août 2022 prochain.
Amèn
Réalisation René SOGLO et transcription Awali IDRISSOU
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