Nommé actuellement médiateur en Guinée, le Béninois, ancien président, Boni Yayi pose sa pierre pour le maintien de l’ordre et la préservation de la paix. L’homme a ordonné la radiation de sa plainte pour séquestration de 52 jours contre l’Etat béninois auprès de la Cour de justice de la CEDEAO. Preuve que l’ancien président béninois tient à la cohésion sociale. Le dossier relatif à la plainte adressée à la cour des justice de la CEDEAO depuis 2019 par l’ancien chef d’Etat béninois contre le Bénin pour violation de ses droits, vient d’être radié. Selon les recoupements, la cour a accédé à la requête du requérant et le dossier a été retiré.
Pour rappel, soupçonné d’être l’instigateur des violences liées aux législatives de 2019, le domicile privé de Boni Yayi avait été encerclé par des forces de l’ordre pendant 52 jours. L’homme politique avait non seulement été assigné à résidence surveillée, il a été également auditionné par le juge d’instruction. Ainsi, estimé que ses droits ont été violés, Yayi a saisi la Cour de justice de la CEDEAO avec l’aide de son conseil. La plainte accuse l’Etat beninios d’avoir violé les articles 5 de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples et l’article 1er de la convention des Nations Unies. Comme les articles 6 de la charte des droits de l’homme et des peuples, 9 du pacte international relatif aux droits civils et politique, 9 et 10 de la déclaration universelle des droits de l’homme, rapporte ”L’Investigateur”.
Après avoir proposé à son successeur de poser des actes qui contribueront à la consolidation de la paix et la cohésion sociale, Yayi Boni a montré sa bonne foi et sa volonté de voir véritablement les filles et fils de son pays lutter ensemble pour son réel développement.
H. Rodrigue ANAGO
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