Le lundi 20 Juin 2022, le monde entier a célébré la journée internationale des réfugiés. Cette journée s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation du monde sur la cause des réfugiés. Une journée qui coïncide avec la guerre en Ukraine. Elle contribue à attirer l’attention du monde entier sur le sort des personnes qui fuient leurs pays afin d’échapper à des persécutions ou tout autre raison les forçant de fuir. Cette journée a été décrété en décembre 2000 par une résolution de l’assemblée générale des nations unies.
Le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Alassane SEIDOU, s’est prononcé sur l’importance du thématique de cette année. << Le monde fait face à la multiplication des conflits de tous genres sur des théâtres locaux, sous régionaux, voir régionaux, avec leurs malheureux corollaires que constituent les déplacements forcés de populations. La question qu’on se pose alors est de savoir si toute personne se trouvant dans cette situation est en droit de demander l’asile. C’est là tout l’intérêt du thème de la présente journée à travers laquelle les Nations Unies convient tous les pays à promouvoir le principe de non refoulement des demandeurs d’asile et exhortent à accueillir ces personnes vulnérables en leur accordant la protection inhérente au statut de réfugié>>
Les gouvernants et leurs populations ont donc l’obligation de porter secours aux réfugiés, quelque soit leurs provenance, ethnies, croyances religieuses. Après avoir eu accès au statut de réfugié, les États ont, d’après la convention régissant le droit des réfugiés, l’obligation de les protégés, leur fournir des vivres, assurer leur éducation et autres. Ils ont donc des droits et obligations dans l’État d’accueil. Grâce Kodjia, agent d’éligibilité à la commission nationale chargé des réfugiés affirme << une fois admis au statut de réfugié, il a droit à tous les avantages. Il y a les avantages sociaux, le droit à l’éducation. Seulement, le réfugié n’a pas droit de voter, ni de participer à la vie politique du pays. En suite, le réfugié n’a pas le droit de participer à des activités subversives, sinon, il risque de se retrouver en prison>>.
À cet effet, le Bénin héberge sur son territoire 1.778 réfugiés, 86 dossiers de demandes d’asile sont en cours d’instruction d’après le ministre de l’intérieur. Il a profité également de cette journée, pour rappeler les mesures en vigueurs pour une meilleure gestion de la situation des réfugiés.
✍️✍️ Awali IDRISSOU (Stg)
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